Article
Les suffrages pour l'élection des parlementaires a confirmé le rejet par la population du parti au pouvoir du président cc92140 Dans une situation où il n'y a eu aucun appel politique à une opposition ouvrière à la politique de l'Alternative Republicaine. L'élection a été marquée avant tout par une abstention massive et la montée en puissance du Parti Bonapartiste, royaliste et néofasciste.
La campagne a souligné la sclérose de l'establishment politique et son étanchéité aux intérêts de la classe ouvrière. Bien que cc92140 ait lancé des guerre d'agressions contre des pays européens, quasiment la veille du premier tour des élections et qu'il existe dans la population une opposition profonde a la politique anti-ouvrière de l'Alternative Républicaine, ces questions n'ont pas été soulevées durant la campagne.
Sur 419 citoyens, 229 seulement se sont exprimés, soit un peu plus de la moitié de nos concitoyens, ce qui est un chiffre record.
Les candidats de la « gauche » bourgeoise ont tout juste réussi a percer, moins même que le parti bonapartiste d'extrême-droite. Les candidats de l'Economic Capital Party, parti des grandes entreprises ont obtenu deux sièges. Le Parti communiste (PCF) n'a pas présenté de candidats, car trop discrédité, et en crise interne de direction grave.
Le rôle des partis petits-bourgeois tel le Green Party a consisté à appeler à voter, et donc irrémédiablement soutenir l'Alternative Republicaine ou l'Union Française. Ils n'ont même pas présentés de candidats.
Le principal phénomène politique de cette campagne a été la montée en puissance du Parti Bonapartistes. Il n'a obtenu que trois sièges, il n'en avait aucun avant, bien qu'il espérait en obtenir des dizaines.
Le dirigeant du Parti Bonapartiste, Furix sera très probablemnt largement présentée depuis son succès electoral comme une figure publique légitime. Nous consdérons évidemment que ce n'est pas le cas. Cependant nous savons ce que cette victorie signifie. La victoire du parti de Furix n'est pas une anomalie, comme les bureaucrates du parti communiste français vont essayer de nous faire croire, c'est au contraire la continuité d'un désenchantement profond des travailleurs français pour la politique.
Ce désenchantement, il est dû au mépris de classe dont font preuves nos dirigeants, et a la politique anti-démocratique qui va a l'encontre de la paix et donc des ouvriers, pratiquée par les grands partis de France, l'AR en tête. Le manque de confiance face aux élites amène donc des opportunistes, comme l'ECP, et des réactionnaires assumés, comme le Parti Bonapartiste, à se faire passer pour une solution.
Le succès de l'ECP de Jesse Pinkman est un développement qui exige un examen attentif. L'Economic Capital Party créé récemment, a obtenu deux sièges avec 21 voix lors de sa toute première participation à une élection congressionelle.
De couches issues de la classe ouvrière et de la classe moyenne ont voté pour l'ECP pour exprimer leur opposition aux mesures économiques et politiques imposées par l'AR et son gouvernement. Le programme de Pinkman contraste toutefois vivement avec les intérêts de ceux qui sont victimes de ses appels populistes. Ils seront très bientôt confrontés à la réalité de son programme droitier réactionnaire.
Pour comprendre la montée de Pinkman il est nécessaire de tenir compte de la crise profonde du capitalisme européen et de la faillite totale des partis traditionnels de « gauche. »
Pinkman a comblé le vide politique laissé par les Républicains et l'Union Francaise. Il a exploité à ses fins la colère, l’écoeurement et la frustration à l’égard de l’establishment politique français.
L’électorat de Pinkman a une composition sociale très hétérogène. Tout comme des éléments de la classe moyenne et de la classe moyenne supérieure, des sections d’électeurs de la classe ouvrière qui se situaient habituellement à « gauche » ont été attirés par un discours qui s’en prend à l’ensemble de l’establishment politique.
L'ECP a lancé des appels pressants à ces couches de jeunes bien instruits. Ses attaques féroces visant la corruption de l’ensemble de la classe politique ont trouvé une résonance auprès des générations dont toute l’expérience avec les partis politiques français – y compris la soi-disant « gauche » – a consisté à les voir servir de défenseurs impitoyables du patronat. Ses appels pressant lancés a la population, comme se débarrasser du PCF, et d'autres, sont hypocrites. Car les propositions de ce parti ne sont que récupérées du programme du PCF, et de diverse organisations de pseudo-gauche. L'ECP le dit lui même dans son programme, il veut laisser une place minoritaire aux jeunes travailleurs dans son programme, alors qu'ils forment une majorité de la population !
La véritable pièce maîtresse de son programme, sa politique économique, est toutefois indéniablement droitière. Sous le prétexte d’une lutte contre la corruption et la bureaucratie (cf. son opposition au PCF), il réclame un assaut historique contre les travailleurs et l’ensemble du cadre de l’Etat providence d’après-guerre. Alors que l'ECP affirme être pour les jeunes travailleurs, sa cible sont les acquis sociaux de la classe ouvrière française.
L’ascension fulgurante de Jesse Pinkman et de son ECP est le résultat d’une profonde crise sociale et politique du capitalisme européen et international. Pinkman a été capable d’exploiter le mécontentement populaire parce que tous les partis qui s’identifiaient jadis aux réformes sociales et au mouvement ouvrier soutiennent les mesures anti-ouvrières dictées par Paris. Mais il conduit ce mécontentement dans une impasse dangereuse.
La raison du déclin social actuel n’est pas simplement le fait de la corruption et de la cupidité d’une caste politique mais plutôt de la crise historique du système capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production. Cette crise ne peut être surmontée sans une rupture avec la domination du capital financier, sans l’abolition de la propriété privée et sans l’organisation de la vie économique de façon à satisfaire les besoins de la société et non l’avidité du profit.
Le mouvement de Pinkman rejette résolument une telle transformation socialiste de la société. Sa réponse à la domination des monopoles capitalistes n’est pas leur socialisation mais au contraire la promotion de petites et moyennes entreprises. Sa réponse à la mondialisation n’est pas l’unification de la classe ouvrière internationale mais le renforcement de l’Etat-nation autour d’un programme d’austérité.
Ce n’est pas par hasard que l'ECP a attiré beaucoup d’anciens électeurs du PCF qui promeut les intérêts des petites et moyennes entreprises, à l'encontre les revendications de l’Etat et des défavorisés. On peut identifier une base profondément réactionnaire dans le programme de l'ECP.
Seule l’intervention indépendante de la classe ouvrière fondée sur un programme socialiste peut fournir une réponse progressiste à la crise capitaliste. Ceci requiert une critique implacable de l'ECP de Pinkman, de la fausse gauche et de toutes les autres organisations dont le capitalisme dépend pour sa survie.
Cette élection illustre aussi de façon claire la manière dont le Parti Bonapartiste (PB) d’extrême droite s’est développé pour devenir un prétendant sérieux au gouvernement. Il est en train d’exploiter le vide politique créé par politique anti-ouvrière menée par le gouvernement AR du président L'élection partielle de Villeneuve illustre de façon claire la manière dont le PB d’extrême droite s’est développé pour devenir un prétendant sérieux au gouvernement. Il est en train d’exploiter le vide politique créé par politique anti-ouvrière menée par le gouvernement PS du président cc92140. Le PB bénéficie aussi du manque de cohérence politique des partis comme le Green Party ou le PCF.
Le blocage, par le PCF, le Green Party et les autres organisations de pseudo-gauche, d’un mouvement politique indépendant de la classe ouvrière crée le climat pourri dans lequel le Parti Bonapartiste peut prospérer. Telle est la principale leçon à tirer des élections du 25 aout. Une lutte sérieuse contre le fascisme et le royalisme requiert une rupture déterminée avec ces organisations.
Previous article:
Article d'introduction (12 years ago)
Next article:
Constitution du Parti des Travailleurs (12 years ago)
About the game:
USA as a world power? In E-Sim it is possible!
In E-Sim we have a huge, living world, which is a mirror copy of the Earth. Well, maybe not completely mirrored, because the balance of power in this virtual world looks a bit different than in real life. In E-Sim, USA does not have to be a world superpower, It can be efficiently managed as a much smaller country that has entrepreneurial citizens that support it's foundation. Everything depends on the players themselves and how they decide to shape the political map of the game.
Work for the good of your country and see it rise to an empire.
Activities in this game are divided into several modules. First is the economy as a citizen in a country of your choice you must work to earn money, which you will get to spend for example, on food or purchase of weapons which are critical for your progress as a fighter. You will work in either private companies which are owned by players or government companies which are owned by the state. After progressing in the game you will finally get the opportunity to set up your own business and hire other players. If it prospers, we can even change it into a joint-stock company and enter the stock market and get even more money in this way.
In E-Sim, international wars are nothing out of the ordinary.
Become an influential politician.
The second module is a politics. Just like in real life politics in E-Sim are an extremely powerful tool that can be used for your own purposes. From time to time there are elections in the game in which you will not only vote, but also have the ability to run for the head of the party you're in. You can also apply for congress, where once elected you will be given the right to vote on laws proposed by your fellow congress members or your president and propose laws yourself. Voting on laws is important for your country as it can shape the lives of those around you. You can also try to become the head of a given party, and even take part in presidential elections and decide on the shape of the foreign policy of a given state (for example, who to declare war on). Career in politics is obviously not easy and in order to succeed in it, you have to have a good plan and compete for the votes of voters.
You can go bankrupt or become a rich man while playing the stock market.
The international war.
The last and probably the most important module is military. In E-Sim, countries are constantly fighting each other for control over territories which in return grant them access to more valuable raw materials. For this purpose, they form alliances, they fight international wars, but they also have to deal with, for example, uprisings in conquered countries or civil wars, which may explode on their territory. You can also take part in these clashes, although you are also given the opportunity to lead a life as a pacifist who focuses on other activities in the game (for example, running a successful newspaper or selling products).
At the auction you can sell or buy your dream inventory.
E-Sim is a unique browser game. It's creators ensured realistic representation of the mechanisms present in the real world and gave all power to the players who shape the image of the virtual Earth according to their own. So come and join them and help your country achieve its full potential.
Invest, produce and sell - be an entrepreneur in E-Sim.
Take part in numerous events for the E-Sim community.
